C3-D3
D'une longueur de 232 m, cette rue a gardé le nom qu'elle avait, bien avant les années 1970.
La définition du dictionnaire nous dit : Maison d'un religieux qui dirige certains monastères.
Appelé également prioret en 1190.
Le prieuré qui existait à Vendeuil avant la révolution et qui portait le nom de prieuré de Saint
Jean-Baptiste fut fondé par les moines de l'abbaye de Saint Vincent à Laon, en 1088.
Il demeura 150 ans sans conventualité.
Il fut sécularisé en 1338 et fut plus tard réuni à la manse conventuelle de l'abbaye de Saint Eloi de Noyon par
échange fait avec l'abbaye de Saint Vincent pour d'autres biens.
Le couvent du prieuré se trouvait à côté et au nord de l'église ; il occupait tout l'espace s'étendant
de l'ancien cimetière jusqu'au bord des falaises (qui était la grande route se dirigeant vers Moy).
Au XVIII° siècle, les biens du prieuré étaient très importants et s'étendaient outre Vendeuil, sur les
terroirs d'Alaincourt, de Berthenicourt, de Remigny, de Travecy et de Montigny.
Le prieuré disparut à la révolution, ses biens furent confisqués au profit de la nation et vendus au district de Saint-Quentin.
Dans certains ouvrages, on nous dit qu'un souterrain permettait de se rendre du prieuré au château.
Depuis le milieu en descendant vers la rue des Falaises
© O. CARMINE - novembre 2006