Faits divers - articles de presse

AISNE / Gare au verglas cette nuit

Les prévisions météorologiques pour les prochaines heures n'annoncent encore rien de bon... Une baisse des températures durant la nuit pourrait entraîner la formation de verglas. Prudence donc si vous devez prendre la route. Le point sur la situation (actualisation aujourd'hui à 18h30).

RESEAU ROUTIER : Bien que l'interdiction de circulation des poids lourds soit levée, le trafic reste difficile sur une majorité de routes dans le département. Le préfet de l'Aisne appelle à la plus grande vigilance puisque de nombreuses routes départementales sont encore enneigées et difficilement praticables.

SECTEUR SAINT-QUENTIN Circulation impossible : ... RD421de REMIGNY à VENDEUIL

AISNE / Les routes totalement bloquées

Jeudi après-midi, le verglas a transformé les routes en patinoire. Les Axonais ont pu à grand-peine rentrer chez eux.

Les automobilistes et autres chauffeurs routiers ont vécu un véritable cauchemar jeudi sur les routes.

Le verglas, qui a pris possession des chaussées, a rendu la circulation impossible, sauf à avancer centimètre par centimètre. Dès le début d’après-midi, la circulation de poids lourd a été interdite par arrêté préfectoral. Cette situation a causé des blocages dans tout le département. A hauteur de la RD1044, six poids lourds étaient bloqués entre Vendeuil et Moÿ-de-l’Aisne en direction de Saint-Quentin.

Du gros outillage volé chez Cohésis

Entre le mercredi 10 novembre à 16h30 et le dimanche 14 novembre à 17 heures, des individus se sont introduits dans les locaux de l'entreprise Cohésis, installée rue du stade à Vendeuil. Pour cela, ils ont découpé le grillage entourant la propriété, puis ils ont plié le bardage métallique du bâtiment afin d'y pénétrer.

Ils ont pu ainsi dérober du matériel à une entreprise qui travaille sur le site : groupes électrogènes, perceuses, perforateurs, postes à souder portatifs, enrouleurs, caisses à outil.

Une plainte a été déposée à la brigade de gendarmerie de Moÿ-de-l'Aisne. Le préjudice est en cours d'évaluation.

MOY DE L'AISNE - Trente-quatre équipes en lice à la belote des footeux

Les joueurs de football de Brissy-Hamégicourt se comportent presque aussi bien sur le terrain que dans l'organisation des concours de belote.

Dimanche après-midi, ils étaient nombreux à taper le carton dans la salle du centre social.

Ce concours a fait finalement venir 34 équipes.

Il faut dire que la publicité faite autour de ce concours a été à la hauteur de l'événement.

Au terme des cinq parties, la victoire est revenue Georges et Ginette Delot de Vendeuil devant Pierre et Roger de Ribemont, Léon et Claudine Gambier de Châtillon-sur-Oise.

Un succès qui a fait un peu oublier la défaite de l'équipe réserve en challenge Lenoir face à Bohain.

Nouveau choc sur la 1044

Vendredi, vers 15 h 15, au carrefour des départementales 1044 et 34, au lieu-dit Le Vert-Chasseur, une femme de 78 ans, Ghislaine Demarcq, dans une fourgonnette Renault, venant de Moÿ-de-l'Aisne, souhaitait rejoindre son domicile à Vendeuil. La conductrice n'a pas vu arriver une Citroën ZX conduite par un Vendeuillois de 42 ans qui se dirigeait vers Saint-Quentin. Le choc a été violent, mais les deux conducteurs n'ont pas été blessés. Ils ont été emmenés quand même au centre hospitalier de Saint-Quentin pour des examens de contrôle par les pompiers. Les gendarmes rapidement sur les lieux ont réglé la circulation sur cet axe très fréquenté en cette fin de semaine. Ils devront déterminer les causes de cet accident. Le 23 septembre dernier, un accident avait eu lieu au même endroit, causant deux blessés graves.

Deux blessés graves dans une collision

Deux retraités ont été grièvement blessés jeudi après le choc de leur véhicule contre un camion transportant des pommes de terre.

Jeudi, vers 15h15, un accident de la circulation entre une voiture et un poids lourd a eu lieu au carrefour des D1044 et D34 au lieudit Le Vert Chasseur, sur le territoire de la commune de Vendeuil.

Un couple de retraités, dans une Citroën Picasso C4, venant de Ly-Fontaine, traversait le D1044 alors qu'arrivait un poids lourd transportant des pommes de terre. Le chauffeur du camion, travaillant pour une entreprise d'Hombleux (Somme) n'a pu éviter la collision.

25 tonnes de patates sur la route

Il a percuté la voiture, côté conducteur et l'a envoyée une vingtaine de mètres plus loin dans la bas-côté.

Le semi-remorque s'est mis en portefeuilles avant de se coucher en travers de la chaussée et de perdre les 25 tonnes de pommes de terre qu'il devait acheminer à Chalons-en-Champagne.

Si le chauffeur est sorti indemne de cette collision, mais choqué, il n'en est pas de même pour les retraités (des Compiégnois) qui ont été transportés au centre hospitalier saint-quentinois par les pompiers de La Fère et de Saint-Quentin.

Le test d'alcoolémie s'est révélé négatif pour le conducteur du camion ; quant à celui du conducteur de la voiture, &agcirc;gé de 78 ans, effectué à l'hôpital, il n'est pas connu. Les gendarmes de la communauté de brigades de Ribemont, de la brigade motorisée de Saint-Quentin et de l'escadron départemental de sécurité routière ont mis en place une déviation qui a été levée à 19h45.

Auparavant, une entreprise spécialisée avait dégagé le camion et les services de la voirie départementale avaient nettoyé la chaussée.

Notons que vers 18h30, un convoi exceptionnel transportant des pales 'éoliennes avait eu l'autorisation de passer sur les lieux de cet accident qui aurait pu avoir de plus graves conséquences.

Les yeux vers le ciel pour Ambre et Fauve

Près de 200 personnes se sont retrouvées dimanche pour rendre un dernier hommage à Ambre et Fauve. Un an après, l'émotion est encore très forte.

Il s'en serait bien passé, mais Nady Gilbert, père de Fauve et grand-père d'Ambre, ne cachait pas sa reconnaissance dimanche après-midi devant cette foule venue rendre hommage à ces deux jeunes filles tuées dans un accident de la route. C'était le 31 août 2009. Un an plus tard, l'émotion est toujours palpable. Environ 200 personnes étaient rassemblées sur le terrain de basket de la commune.

« On est vraiment touché »

Au pied d'un mur de photos représentant les visages radieux d'Ambre et de Fauve, de nombreuses roses blanches ont été déposées. "Je crois que les gens avaient besoin de ça, analyse lucide Nady. Il n'y a pas vraiment eu d'obsèques car l'incinération s'est déroulée dans le Pas-de-Calais. Beaucoup de personnes n'ont pas su quoi faire. Cet hommage est forcément assez pénible pour nous mais c'est très, très gentil. On est vraiment touché."

Parmi les personnes présentes, beaucoup d'amis des deux jeunes femmes mais aussi des gens du village comme ce couple de quinquagénaire : "Nous ne connaissions pas plus que cela les filles, mais nous connaissons bien la famille. On a trouvé normal de venir. Ce drame a marqué Vendeuil".

L'initiatrice de cet hommage, Vanessa Rameaux, a ensuite distribué près de 250 ballons blancs. Dessus, chacun y a apposé un message personnel. "Je vous aime", pouvait-on lire sur l'un d'entre eux, écrit par une petite fille qui y a ensuite ajouté quelques cœurs.

Les ballons se sont ensuite envolés en même temps au son de Pas toi une chanson interprétée par Jean-Jacques Goldman. Les regards devenus humides sont restés longtemps fixés vers le ciel. La cérémonie d'anniversaire s'est achevée par un goûter à l'ombre du saule pleureur.

Un enfant de 11 ans sous la roue du tracteur

Dramatique accident samedi, à la sortie de Vendeuil. Deux garçons sur un vélo ont voulu doubler un tracteur. L'un est passé sous la roue.

"La famille est bien entendu sous le choc. Ils sont à l'hôpital d'Amiens avec lui." Heureusement, dimanche soir, les nouvelles étaient un peu meilleures, explique le maire de Brissay-Choigny, Philippe Diehl, qui s'est tenu tout le week-end au courant de l'état de santé d'Hervé Laplace, onze ans. "C'est vraiment un enfant de la commune, sa famille est de Brissay-Choigny."

Ils étaient deux, sur le vélo, ce samedi vers 14 h 45. Un jeune de quinze ans et Hervé, onze ans. Au pont assez étroit de la sortie de Vendeuil sur la départementale 421 en direction de Mayot, "un tracteur transportait du foin, ils ont sans doute voulu passer sur le côté", explique, catastrophé, le maire de Vendeuil, Alex Lesbros.

Les deux garçons ont sans doute perdu l'équilibre ; l'enquête menée par les gendarmes de Moÿ-de-l'Aisne devra le confirmer. "Le plus âgé n'a rien. Le plus jeune est tombé sous le convoi agricole. La roue arrière du tracteur, puis une roue de la remorque lui sont passées dessus."

Tandis que l'enfant de quinze ans, souffrant d'hématomes, est transporté par les pompiers de La Fère au centre hospitalier de Saint-Quentin, le petit de onze ans est pris en charge par le Smur de Saint-Quentin.

Fractures de la jambe et du bassin. On craint une hémorragie interne. Il faut d'urgence le stabiliser, avant de pouvoir être transporté.

L'hélicoptère du SAMU 02 s'est posé tout près, sur le stade municipal. A 16 heures, la victime, consciente, peut enfin être transportée dedans, pour un transfert d'urgence à Amiens Nord.

Parmi les riverains sortis dans la rue, personne ne semble avoir assisté à l'accident. Les résidents sont sortis en voyant l'hélicoptère.

Alex Lesbros confirme : le conducteur de l'engin agricole est le fils d'un agriculteur de Vendeuil, Pascal Degrande, âgé de 43 ans et travaillant aux Voies navigables de France. Vers 17 heures, il expliquait : "Il est parti déposer à la gendarmerie. Il a son permis poids-lourd et son tracteur est assuré."

Ecrasé par un tracteur : à 11 ans entre la vie et la mort

HIER à 14h45, à la sortie de Vendeuil en direction de Brissay-Choigny, un terrible accident s'est produit, mettant en cause un attelage chargé de foin et deux enfants qui circulaient en vélo.

A ce moment de la journée, le temps nuageux a fait place au soleil, un temps idéal pour une promenade en vélo. C'est aussi des conditions atmosphériques favorables pour mettre le foin à l'abri.

C'est pour aider son père agriculteur à Vendeuil que le fils Pascal Degrande âgé de 43 ans, salarié à VNF, conduit le tracteur rempli de ballots de foin. Quelques mètres avant le stade, se trouve un pont très étroit ne permettant de circuler que sur une voie.

Le pronostic vital est engagé

C'est à cet endroit que deux jeunes cyclistes sur un même vélo décident de doubler cet attelage agricole composé d'un tracteur et d'une remorque. Malheureusement dans leur dépassement, le vélo touche le tracteur.

L'adolescent de 15 ans domicilié à Vendeuil, déséquilibré tombe. Blessé il sera transporté au centre hospitalier de Saint-Quentin, il souffre de quelques hématomes. Son camarade n'aura pas la même chance. Hervé, âgé de 11 ans et domicilié à Brissay-Choigny, chute lui aussi mais la roue arrière du tracteur l'écrase au niveau du bassin tout comme la roue de la remorque, une charge de plusieurs tonnes. Les secours de La Fère demanderont l'aide du service mobile d'urgence et de réanimation (Smur).

Pendant de longues minutes, des soins lui seront prodigués tandis que l'hélicoptère du Samu 02 (Service d'aide médicale urgente) a déjà pris les airs. Les pompiers transporteront avec maintes précautions l'enfant au terrain de football, lieu d'atterrissage pour l'hélicoptère, situé à cinquantaine de mètres de l'accident.

Les soins continueront de manière intensive avant que l'enfant soit héliporté au centre hospitalier d'Amiens Nord, dans un état jugé des plus sérieux. Il est environ 16 heures, le pronostic vital est engagé. Les gendarmes de la communauté de brigades de Ribemont, se rendent sur place, une enquête est ouverte pour déterminer les causes exactes de ce terrible accident. Selon les premiers éléments de l'enquête, il semblerait que les deux jeunes ont voulu passer entre le mur du pont et le tracteur.

Une manœuvre quasi impossible selon un témoin de l'accident qui se trouvait de l'autre côté du pont. Une conductrice s'était arrêtée pour laisser passer le convoi : "J'ai tout de suite compris qu'il allait se passer un drame".

Nous ne pouvons pas les oublier

Une rose et des ballons pour un hommage. Presque un an après l’accident qui a coûté la vie à Ambre et Fauve, leurs proches se retrouvent le 5 septembre pour une cérémonie en leur mémoire.

Chaque jour, lorsqu’elle se rend au travail, Vanessa Rameaux passe avec sa voiture devant le lieu du drame. Chaque jour, une souffrance, des souvenirs qui remontent à la surface.

Le 1er septembre 2009, sa copine depuis la petite enfance, Fauve Caramelle, celle avec qui elle a usé les bancs de l’école et passé le bac, perd la vie dans un accident de circulation.

Ce jour tragique, Fauve, 21 ans circulait paisiblement au niveau d’Urvillers en direction de Saint-Quentin.

A ses côtés dans la voiture, Ambre Gilbert, 17 ans, sa nièce.

La chaussée est rendue glissante par la pluie et un liquide huileux qui s’y est répandu. Ce liquide provient d’une fuite d’un camion de la voirie départementale, qui s’est garé sur une aire de stationnement.

Au volant, Fauve perd le contrôle de sa voiture.

Le véhicule s’encastre dans le camion. Les deux jeunes filles pleines de vie et d’avenir, décèdent.

« Elle l’aurait fait pour moi »

Depuis, "je pleure sans relâche", confie Claudine Gilbert, grand-mère de Ambre et maman de Fauve qui tient le café de Vendeuil. Depuis, Vanessa Rameaux, celle qui passe chaque jour devant le théâtre du drame pour aller au travail, dépose régulièrement une rose blanche sur le bord de la chaussée.

Depuis, Vanessa toujours, se rend au moins une fois par mois chez Claudine Gilbert pour lui offrir des fleurs, s’incliner là où les cendres des deux jeunes filles ont été dispersées. Depuis, elle et Claudine Gilbert "ne peuvent pas oublier".

Parce qu’elle "l’aurait fait pour moi", dit Vanessa en parlant de Fauve, elle organise une cérémonie en mémoire des deux jeunes filles, ses deux copines. Ce sera le 5 septembre sur le terrain de basket situé à côté de la Poste de Vendeuil.

"Je ne m’y attendais pas, cela me touche beaucoup", observe Claudine Gilbert, mise dans la confidence en début de semaine quand Vanessa a eu l’idée de cette initiative.

Amis, familles, tous ceux qui ont côtoyé Ambre ou Fauve sont invités à participer à cet hommage et à venir avec une rose blanche. Des ballons seront envoyés dans les cieux, là-haut, où peut-être, sont désormais Ambre et Fauve.

Hommage dimanche 5 septembre à 15 heures au terrain de basket de Vendeuil.

Peines de prison pour la famille BETEMS

L'affaire Betems, qui a tenu en haleine la justice pendant plusieurs années, n'est peut-être pas terminée. Mardi, après l'annonce du délibéré, Alain BETEMS a annoncé son intention de faire appel.

L'ancien conseiller régional CPNT a écopé de six mois de prison ferme et 75 000 euros d'amende. Même s'il a été relaxé du chef de recel d'abus de bien sociaux, il a été déclaré coupable de délit de banqueroute. Son fils Vincent écope de la même peine pour complicité de banqueroute. Tous les deux devront également rembourser le montant du passif qui s'élève à plus d'1,6 millions d'euros.

La société Betems avait connu des difficultés financières en 2003. Les créanciers n'étaient plus payés mais les gérants avaient gardé leur train de vie grâce à un stratagème. Une nouvelle société baptisée "Pose picarde" a vu le jour où étaient transférées les activités en toute illégalité.

"L'homme de paille" à la tête de cette nouvelle société a été condamné à six mois de prison avec sursis, tous comme un ingénieur d'Amiens Métropole mouillé dans cette affaire dans le cadre de marchés publics.

Mettant en avant des "centaines de témoignages de sympathie", Alain Betems estime que "c'est scandaleux". Il n'hésite pas à parler de "règlement de compte politique", avant d'annoncer : "Au moment que je jugerai opportun, je donnerai tous les détails de cette machination politique".

Affaire Betems : jugement aujourd'hui

Le procès pour banqueroute et recel avait eu lieu le 28 mai dernier, devant le tribunal correctionnel de Saint-Quentin. Le jugement est attendu pour ce mardi.

Le ministère public avait requis un an ferme et 50 000 euros d'amende contre Alain Betems, ancien conseiller régional CPNT. Idem contre son fils Vincent Betems, responsable de la société Pose Picarde et soupçonné de s'être servi dans les stocks de la société Betems.

"Vincent et Alain Betems ont pu faire à peu près n'importe quoi avec cette société", avait résumé sans complaisance le procureur Damien Savarzeix à l'audience.

Pour lui, pas de doute. Dans ce dossier maintes fois reporté, la société Betems, en cessation de paiement, a bien été "siphonnée, aspiré".

Vidée de tous ses actifs, salariés, matériel, au profit de la nouvelle société de Pose Picarde. Un 4x4 Touareg, un salon de jardin, une baignoire, un portable, des restaurants pour la famille, un fusil de chasse offerts et des parties de chasse offerts à un fonctionnaire d'Amiens en échange de marchés... la liste est longue dans cette affaire, dans laquelle comparaissaient au total sept prévenus.

Le procureur a demandé huit mois avec sursis contre le fonctionnaire de la ville d'Amiens, pour corruption passive. Six mois avec sursis pour l'épouse de Vincent Betems, quatre mois avec sursis pour le frère Cyril Betems, et une amende pour le dernier homme, pour exercice de commissaire au compte malgré l'incompatibilité.

Alain Betems, pour sa part, a assuré : "Vincent a proposé à mes salariés de partir à Pose Picarde sans que je le sache."

Epilogue aujourd'hui.

DALLON - Belote au comité des fêtes

Le comité des fêtes de Dallon a organisé son traditionnel concours de belote dans les locaux de la nouvelle salle des fêtes.

Vingt-deux équipes y ont participé. Comme d'habitude, toutes les parties se sont déroulées dans une très bonne ambiance et la convivialité.

La présidente Fernande Briffoteaux était satisfaite de la bonne participation des joueurs.

L'animation de la soirée a été réalisée par toute l'équipe du comité des fêtes avec la participation de Myriam Hartog, maire de la commune et son époux. En fin de soirée, tous les participants ont été récompensés.

En voici le classement : 1. Marcel et Jacqueline Lemaire de Travecy, 2. Nathalie Bontemps de Charmes et Marie-Hélène Thil de La Fère, 3. Georges et Ginette Delot de Vendeuil, 4. Huguette Lambotin et Jeannette Lemaire de Saint-Quentin.

A nouveau des pièces de camions pillées

Après trois sociétés de transport début mai, l’entreprise Leriche à Vendeuil s’est vue désosser dix-sept camions, dans la nuit de lundi à dimanche.

Après les vols de ce début de mois, on pensait les choses apaisées. Sont-elles en train de repartir de plus belle ?

Après Doucy à Homblières, Lamory à Saint-Quentin, Euroteam France à Gauchy (qui ont toutes les trois subi des vols de pièces de camions au début du mois), c'est au tour des établissements Leriche à Vendeuil.

Dans la nuit de dimanche à lundi, les établissements Leriche à Vendeuil ont à leur tour été victimes de désosseurs de camions.

"C'est le gardien qui les a mis en fuite", explique M. Leriche, responsable de la société. "Les fils d'alarme de la télésurveillance ont été coupés, ce qui l'a alerté."

C'est aussi un des premiers chauffeurs arrivant, sur les coups de 3h30 du matin, qui a mis en fuite les malfrats.

Il y a six ans déjà

Mais les hommes ont tout de même eu le temps de déshabiller les 17 camions Volvo, prendre toutes les pièces qui les intéressaient. Calandres, rétroviseurs, tout avait été entreposé dans un terrain, derrière, le long de la départementale 1044. Ils se sont heureusement enfuis sans emporter le butin.

"Nous avons tout remonté", reprend M. Leriche. Douze camions fonctionnaient à nouveau sans souci dès hier soir. Mais cinq restent à l'arrêt.

Fils cassés, rétroviseurs rendus inutilisables... Le préjudice reste tout de même réel. D'autant que "nous avons déjà connu cela, il y a six ans", confie, pondéré, le responsable des lieux. "Personne n'a été interpellé..."

Les enquêteurs mettent donc aujourd'hui les bouchées doubles pour dénouer l'affaire. S'agit-il de la même bande qui a sévi en début de mois à Saint-Quentin et alentours ? C'est là toute la question à laquelle ils vont devoir répondre.

Tandis qu'à Euroteam Gauchy, un mois après les faits, le responsable Carlos Curto en est réduit à placer deux chauffeurs sur quatre en "licenciement économique". "Quatre camions abîmés, 40 000 euros de préjudice, explique-t-il. Nous sommes une petite agence mal connue par le concessionnaire, qui n'a pas pris nos camions en réparation. Et le dossier est très mal suivi par nos assureurs. Nous sommes obligés de faire réparer les camions chez Euroteam Italie... Moi qui suis routier depuis vingt ans, ça fait mal. Je me dis : est-ce qu'il y a un avenir en France dans le transport routier ?"

Un an ferme requis contre Alain Betems

Banqueroute, abus de biens sociaux... Un an ferme et 50 000 euros d’amende ont été requis à l’encontre d’Alain Betems et de son fils Vincent.

Un 4x4 Touareg, un salon de jardin, une baignoire, un portable, des restaurants pour la famille, un fusil de chasse et des parties de chasse offerts à un fonctionnaire d'Amiens en échange de marchés... la liste est longue. "Vincent et Alain Betems ont pu faire à peu près n'importe quoi avec cette société", résume sans complaisance le procureur Damien Savarzeix. Pour lui, pas de doute. Dans ce dossier maintes fois reporté (lire AN du 25 janvier 2010), la société Betems, en cessation de paiement, a bien été "siphonnée, aspirée". Vidée de tous ses actifs, salariés, matériel, au profit de la nouvelle société de Vincent Betems, Pose Picarde.

La partie civile dresse un historique sans complaisance. La société d'Alain Betems, créée en 1973 et à laquelle ont été associés ses fils Vincent et Cyril, dépose le bilan en 1995. En 2001, "une partie des associés [trois autres membres de la famille, N.D.L.R.] refuse d'approuver les comptes. Une tension est née." En 2003, Vincent Betems crée Pose Picarde. "Pose Picarde prend les employés, les clients de Betems, et va se servir dans le stock de matériel. A Noël 2003, il est même mis des cadenas sur les grilles de Betems sous contrôle d'huissier... Moins d'un an après la création de la société, en juin 2004, Alain Betems déclare la cessation de paiement de Betems. Betems a été définitivement pompée par Pose Picarde." Alain Betems, pour sa part, assure : "Vincent a proposé à mes salariés de partir à Pose Picarde sans que je le sache." Mais des employés témoignent de sa présence à la réunion où tout s'est décidé. Et assurent : "On allait chez Betems récupérer le matériel."

L'épouse, Izabela, prévenue d'avoir utilisé indûment un Touareg de la société, pleure : "On n'est pas des voyous... On ne savait pas qu'on faisait mal. Tout a été remboursé." Vincent Betems argue : "Les clients ne voulaient plus travailler avec Betems. Les difficultés de cette société étaient connues... J'ai cherché une solution." Alain Betems explique : "On voulait juste externaliser l'activité de Betems pour améliorer les résultats." Pierre L'Ecorcier, gérant "de paille" de la nouvelle société Pose Picarde, administrée <"de fait" par Vincent Betems, revient sur ses déclarations : "Non, je ne savais pas que Vincent voulait m'utiliser comme gérant de paille. Je l'ai fait parce que j'y croyais. On y croit encore."

Guillaume Dufour, l'employé d'Amiens accusé de corruption, se demande : "Quand je me retrouve accusé de vol, franchement je n'ai profité de rien." Le fusil de chasse de 5 000 euros ? "Un cadeau de mariage". Les parties de chasse ? "Je ne sais pas si c'est Vincent le particulier ou Betems qui payait..." Tard vendredi soir, à 22 heures, l'affaire a été mise en délibéré.

QUI A FAIT QUOI ?

Alain Betems, le père. Créateur et gérant de la société Betems. Prévenu de banqueroute et recel d e biens provenant d'un délit. Le ministère public demande un an de prison ferme, et 50 000 euros d'amende et l'interdiction d'exercer une gérance.

Vincent Betems, le fils : prévenu de corruption active avec un fonctionnaire d'Amiens (Guillaume Dufour), d'abus de biens sociaux et de recel, pour un montant de 295 000 euros. Gérant « de fait » de la nouvelle société Pose Picarde. Le procureur demande un an de prison ferme, et 50 000 euros d'amende et l'interdiction d'exercer une gérance.

Pierre L'Ecorcier, le « gérant de paille » de Pose Picarde. Le procureur demande six mois avec sursis et interdiction d'exercer.

Izabela Betems, épouse de Vincent. Prévenue de recel : Le Touareg, un salon de jardin, une baignoire ... le procureur demande six mois avec sursis et 100 euros d'amende.

Cyril Betems, un autre fils employé. Prévenu de recel : un téléphone portable.Le procureur demande quatre mois avec sursis et 4 000 euros d'amende.

Guillaume Dufour, le fonctionnaire de la ville d'Amiens : prévenu de corruption passive. Un portail, un fusil (5000 euros), des journées de chasse offerts par Vincent Betems. Le procureur demande 8 mois avec sursis et 5 000 euros d'amende.

Jean-Marie Coutte, commissaire prévenu d'exercice de commissaire au compte malgré incompatibilité. Le procureur demande 5000 euros d'amende.

TERGNIER - VENDEUIL / Willy Vinchon dort en prison

Willy Vinchon a été condamné vendredi à 4 ans de prison dont 1 ferme pour trafic d’héroïne. Il était sorti de prison en décembre dernier.

Etabli au camping municipal de Vendeuil, il a revendu de l'héroïne pendant une quinzaine de jours. Selon nos informations, il semblerait qu'il ait remis le nez dans le trafic pour rembourser des dettes de stupéfiants. "J'ai fait une grosse connerie, je le reconnais. C'est une connerie qui a duré 15 jours. Quand je me suis rendu compte que j'avais déconné j'ai tout arrêté", a-t-il lancé à la barre du tribunal correctionnel de Laon, sans entrer dans les détails. Ni balancer la personne qui lui avait procuré les 47 grammes d'héroïne mentionnés dans le dossier. Willy Vinchon, également consommateur, en garde une partie pour lui et revend le reste. Son casier judiciaire, qui fait état de quatre condamnations, dont trois pour des stupéfiants, et la réputation qui le précède n'est pas fait pour attendrir le Parquet. Quand un Vinchon comparait devant le tribunal, l'ombre de la maison blanche plane toujours sur l'audience. Le substitut Sicot a requis la peine plancher de 4 ans, dont trois avec sursis, avec mandat de dépôt mais aussi obligations de soins, de travail et de formation. Me Ognami, avocat de la défense, a posé la question de la valeur dissuasive de la prison, évoquant la contrainte des circonstances de la vie qui pèse sur son client. le tribunal ne s'est pas laissé attendrir et a suivi les réquisitions.

UN RESEAU DEMANTELE

Le 17 juin, les 7 clients de Willy Vinchon comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Laon.

De plus, le même jour, 10 prévenus comparaîtront également dans le cadre d'un trafic d'héroïne. Ils ont été interpellés ces jours derniers par les policiers ternois. Parmi eux, un couple de Laférois, qui importait la drogue de la banlieue de Rotterdam, aux Pays-Bas.

Perte de contrôle (06.06.2010)

6h30, hier matin, une citroën Xsara conduite par une femme de 23 ans, résidant à Chauny, sort de route dans un virage. Elle termine sa course sous le pont de la 1044. La conductrice a été transportée par les pompiers de La Fère à l'hôpital de Saint-Quentin pour contrôle.

Jennifer et Manuel

Lundi en fin de matinée, le maire Alex Lesbros a eu l'agréable mission d'unir les desintées de Manuel Candido 31 ans, pâtissier demeurant à Laon et Jennifer Fontaine 30 ans, vendeuse domiciliée dans la commune.

Ils se sont mariés en présence de Diamantino Costa Candido, Monique Candido, Jean-Jacques Fontaine et Martine Fontaine, leurs témoins respectifs.

L'Aisne Nouvelle présente ses v&oeli;ux de bonheur aux jeunes mariés et ses félicitations aux familles.

Moy-de-l'Aisne - Bientôt un atelier Créafolie ?

En allant au salon des idées créatives de Reims, les animateurs du centre socioculturel de Moÿ-de-l'Aisne avaient une petite idée derriére la tête.

En effet, aprés cette visite proposée au tarif de 6 € et suivie par 13 personnes venues de Brissay-Choigny, Vendeuil, Alaincourt , Saint-Quentin et Moÿ-de-l'Aisne et deux encadrants, tous sont revenus ravis et les bras chargés de matériel et les têtes remplis d'idées.

Le but pour les dirigeants du centre socioculturel était de fédérer et composer un groupe de personnes afin d'ouvrir un nouvel atelier "Créafolie" au centre social.

Un atelier qui débuterait aprés les vacances de Pâques, le jeudi 22 avril, à la salle des associations, le temps que les travaux du centre soient terminés.

Carambolage sur la 1044

Hier soir, un carambolage s'est produit sur la RN 1044 entre Travecy et Vendeuil. Deux personnes ont été transportées au centre hospitalier.

Hier, vers 18h30, la RN 1044 a été le théâtre d'un carambolage impliquant trois conducteurs.

Selon les premières constatations menées sur place par les gendarmes de Ribemont, le conducteur d'une Renault Scénic circulant dans le sens Laon-Saint-Quentin s'est déporté sur la voie d'en face.

Il a percuté une Peugeot 206. Le conducteur d'une Citroën C4 qui suivait la 206 a heurté celle-ci à l'arrière.

Les voitures ont fait un tête à queue.

Les pompiers de Tergnier ont porté secours aux automobilistes.

La conductrice de la C4, blessée au visage, a été transportés au centre hospitalier de Laon.

La conductrice de la 206, choquée, a été emmenée à l'hôpital de Chauny.

Quant au condcteur de la Scénic, il a refusé d'être pris en charge par les sapeurs pompiers.

Si les causes de sa perte de contrôle ne sont pas encore connues, les piste de l'alcoolémie et de la conduite sous l'emprise de produit stupéfiant sont d'ores et déjà écartées.

La circulation sur la RN 1044 a été alternée pendant près de deux heures

LA CAPELLE / VENDEUIL - L'hommage à Ambre et Fauve

Elles habitaient Vendeuil, elles sont décédées le 1er septembre 2009 dans un dramatique accident de la route qui a beaucoup ému. Fauve Caramelle, 21 ans, et sa nièce Ambre, 17 ans, allaient ce jour-là faire des courses pour leurs fourrnitures scolaires à Saint-Quentin.

"C'est invivable", résume la grand-mère dans son café de Vendeuil, Le Sanilhac.

Ambre était amoureuse des chevaux. Elle en possédait d'ailleurs un, Go de Giel, qui est désormais avec la sœur de Fauve.

"Alors, reprend la grand-mère, on s'est dit qu'on allait faire quelque chose." A l'occasion du grand prix des buralistes à La Capelle, il a été décidé de dédier la course hippique à la mémoire des deux jeunes filles tant regrettées.

Un hommage très discret. Toute la famille était présente, et a d'ailleurs, remis le prix au vainqueur. Une famille très soudée, dans le chagrin et les larmes. "Le plus difficile, reprend la grand-mère, c'est le manque." Et dans un silence, très digne : "Quand vous savez, vous prenez le temps de dire au revoir. Les filles, elles étaient toujours chez nous, au café..."

Tout le village de Vendeuil, où Ambre et Fauve sont nées, soutient la famille dans la douleur. "Pour ma fille, c'est terrible. Un sentiment de haine, on ne peut pas l'empêcher..." La famille est bien connue, et plus qu'appréciée dans la commune. "Je n'étais jamais venue à La Capelle", conclut la grand-mère.

Restent maintenant les responsabilités à déterminer, dans ce drame où une fuite d'huile a coûté la vie à deux demoiselles dans la fleur de l'âge. Mais cela, la famille ne veut pas encore y penser. Pas maintenant. Ce dimanche, c'était le temps du souvenir. En mémoire d'Ambre et de Fauve.

SAINT-QUENTIN / VENDEUIL - Deux naissances à domicile la même nuit

Les bébés sont parfois imprévisibles. Dans la nuit de lundi à mardi, deux familles en ont fait l'expérience. Bryan et Lucas ont vu le jour, dans les mêmes circonstances, à quelques kilomètres de distance.

Bryan est né à Saint-Quentin, chemin de Gauchy, à 2h30, dans la nuit de lundi à mardi. À peine deux heures plus tard, Lucas arrivait à son tour à Vendeuil, à 4h10. Tout le petit monde va bien, et est depuis, en convalescence, à l'hôpital

Les deux petits garçons sont nés à quelques kilomètres et deux heures d'écart, mais ils ont tous les deux mis 30 minutes pour sortir du ventre de leurs mamans.

Alors comment accouche-t-on à domicile, alors que les mamans sont suivies au centre hospitalier et que ce n'était pas, dans leur cas, un premier bébé ?

Une sage-femme du centre hospitalier explique qu'il n'y a aucune règle. "Bien souvent, les contractions ne sont pas ressenties comme très douloureuses, alors la maman ne s'inquiète pas tout de suite."

Une situation connue par les deux heureuses mamans.

Bryan s'est annoncé vers 2 heures du matin ; Véronique Lepére demande à sa fille de 16 ans, Allison, d'aller chercher de l'aide. Sonia Beauchard, qui habite presque à côté, arrive quelques minutes plus tard dans la maison ; elle se sent rassurée par la présence d'Audrey, une autre voisine. "Je l'ai trouvé appuyée contre son gaz, dans la cuisine, tellement elle avait mal" explique Sonia.

La décision de l'emmener au centre hospitalier est prise aussitôt, devant la fréquence très rapprochée des contractions. "Mais j'ai demandé à aller faire pipi avant de partir", explique la maman, qui ne ressortira pas des toilettes. La tête du bébé est sortie.

Des conseils demandés par téléphone aux pompiers

Très vite, toute la petite troupe autour d'elle allonge la maman par terre, sur une couverture de fortune, tout en demandant des conseils aux pompiers, joints quelques minutes auparavant au téléphone.

Et soudain, Sonia, la voisine et amie de Véronique Lepère, n'a plus le choix. "Jai dû tirer le bébé, car il fallait le sortir à tout prix. J'étais un peu paniquée, car je n'ai connu que des césariennes en mettant mes enfants au monde", explique cette maman très modeste sur son geste.

Les pompiers ont pris en charge à leur arrivée, la maman et le petit Bryan, 2,810 kg pour 48 cm.

Même scénario à Vendeuil, à quelques kilomètres. Au domicile de Doriane et Sylvain, tout était prêt pour accueillir leur deuxième enfant, d'ici quelques jours, le 16 février. Mais même avec les valises prêtes à charger, dans la voiture, le temps a manqué au couple pour rejoindre le centre hospitalier. "Finalement, on n'aurait pas eu le temps d'y aller, explique Doriane, la maman, qui a donné naissance à Lucas, en seulement 30 minutes. Surtout avec les mauvaises conditions météo de la nuit.

A 4h10, Victor avait un joli petit frère de 3,970 kg et 51 cm. C'était la nuit magique des bébés ce 9 février, un préambule à la Saint-Valentin, un beau cadeau pour la fête des amoureux.

L'affaire Betems encore renvoyée !

Décidément, l'affaire Betems finira-t-elle par être un jour jugée ? Un sixième renvoi a été décidé hier devant le tribunal correctionnel de Saint-Quentin.

Le 4 décembre dernier, explique l'un des avocats, Me Gilles Laurent, "un complément d'instruction avait été demandé". Les juges avaient refusé cette demande. La défense a fait appel. La décision doit être connue le 3 mars prochain, à Amiens.

A partir de là, deux solutions. Soit la demande est acceptée en appel, et l'instruction reprend, ce qui repousse à une date inconnue le prochain passage à la barre. Soit elle est refusée, et dans ce cas, l'affaire sera (à nouveau) devant les juges de Saint-Quentin, le 28 mai prochain. Abus de biens sociaux, recel et banqueroute : une affaire somme toute pas si "spéciale" que cela, en surface. Mais qui porte tout de même sur un volume global de quelque 600 000 euros, si tant est qu'il soit possible de "globaliser".

Parmi les sept prévenus, un patron, des associés et des employés de la société de pose de clôture. Sans oublier un fonctionnaire de la ville d'Amiens, qui doit, lui, répondre de corruption. Dans les grandes lignes : Pour faire face aux difficultés de l'entreprise en 2005, une deuxième société avait été créée, afin de faire de la sous-traitance et ainsi alléger les charges de la première structure. Sauf que progressivement, tous les associés de la première société s'étaient retrouvés dans la seconde. Il avait été mis fin aux activités de la première entreprise. Quoi qu'il en soit, pour la petite dizaine d'avocats et la prochaine étape est donc le 3 mars, à Amiens.

Enième audience pour un procès attendu

Plusieurs membres d'une entreprise de pose de clôture doivent à nouveau comparaître demain vendredi devant le tribunal à propos d'une affaire de détournement de fonds. Sixième audience d'une affaire qui a bien du mail à arriver devant les juges !

Cinq fois renvoyée ! Lors de la dernière audience, le 4 décembre dernier, un nouveau report a mis en évidence toute la complexité du dossier. Les sept prévenus, et la petite dizaine d'avocats ont butté sur un obstacle de plus. Le procureur a soulevé que deux des prévenus, qui ont pourtant des divergences, disposaient des mêmes avocats. "Un conflit d'intérêts", selon les juges qui avaient préféré ajourner.

Abus de biens sociaux, recel et banqueroute : il faut dire que le dossier est particulièrement complexe. A la barre, on trouvera un patron, des associés et des employés de la société de pose de clôture. Sans oublier un fonctionnaire de la ville d'Amiens, qui doit, lui, répondre de corruption. Dans les grandes lignes : Pour faire face aux difficultés de l'entreprise en 2005, une deuxième société avait été créée, afin de faire de la sous-traitance et ainsi alléger les charges de la première structure. Sauf que progressivement, tous les associés de la première société se sont retrouvés dans la seconde. Il a été mis fin aux activités de la première entreprise.

La suite est attendue demain...

Articles de presse - années 2009 et précédentes