Y aurait-il un empoisonneur d'animaux à Vendeuil ? Certains y croient depuis la mésaventure arrivée mercredi à un couple d'habitants de la rue Marie-de-Luxembourg.
"Ma femme promenait le chien dans la rue Alexandre-Dumas lorsqu'il a ramassé une boulette. Elle a essayé de la lui retirer de sa gueule mais il en a croqué quand même", raconte Joseph Lagouche, qui tient à mettre en garde les habitants. La bête a pu être sauvée in extremis. "Le vétérinaire a confirmé qu'il s'agissait bien de poison" assure l'homme inquiet.
Son inquiétude est d'autant plus grande que ce n'est pas la première fois que des animaux sont victimes de maltraitance dans la commune ces derniers mois. Plusieurs habitants ont en effet fait état de bêtes empoisonnés depuis cet été. "Depuis quinze jours, j'ai aussi un chat qui a disparu poursuit Joseph, avant d'indiquer que deux autres de ses félins avaient été victimes de coups cette année. On les a soignés mais ils sont morts."
Il en a avisé la gendarmerie. En octobre à Itancourt, six chats morts par empoisonnement avaient été retrouvés en quelques jours dans une même rue.
Dimanche, vers 8h15, un poids lourd qui transportait des betteraves pour le compte de la sucrerie d'Eppeville s'est couché à la sortie d'une courbe alors qu'il circulait sur la D421 dans le sens Vendeuil/Remigny.
Il a perdu son chargement dans un champ, celui-ci a été rechargé dans un autre camion de l'entreprise de transports. Le conducteur du poids lourd, légèrement blessé, a été transporté à l'hôpital de Chauny.
Une entreprise spécialisée a évacué, à l'aide de deux véhicules, le tracteur et la remorque de l'ensemble routier.
Les gendarmes de la brigade de Moÿ-de-l'Aisne aidés de leurs camarades de la brigade motorisée de Saint-Quentin ont établi une circulation alternée durant deux heures. Enfin, les services de la voirie départementale ont balayé la route qui était sèche et donc non glissante.
Ils lui ont gardé ses meubles, lavé son linge. En échange, il faisait des petits travaux comme d'aller emmener l'épouse faire ses courses. "Ils s'occupaient de lui comme si c'était leur fils", rappelle le président Sargos.
A l'automne 2010, le couple reçoit plusieurs lettres de la banque pour des comptes dans le rouge. Ne roulant pas sur l'or, ils ne s'en préoccupent pas trop au début pensant avoir fait quelques folies de trop. Jusqu'à ce que le banquier les appelle pour leur signaler des chèques impayés. L'épouse, dont le mari est invalide, se rend à la gendarmerie. Et c'est Christophe qui l'emmène porter plainte.
C'est pourtant bien lui qui est l'auteur de ses chèques falsifiés. Il s'est fait prendre lorsqu'il a pris de l'essence à Cora Saint-Quentin où sa plaque d'immatriculation a été relevée. En tout, il a dépensé près de 2 000 € après avoir subtilisé cinquante chèques à ses hôtes. Absent à son procès, il a été condamné à six mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve.
Depuis jeudi, l'atelier de couture créative a ouvert ses portes au centre socio-culturel. Cet atelier permet aux personnes de tous âges de s'adonner à divers travaux manuels encadrés par une bénévole de Vendeuil, Colette Biville, et sous la direction de Julie Malherbe. Au programme : couture, broderie, fabrication de coussins, poupées, marionnettes mais aussi d'autres activités diverses, comme le confiait l'animatrice. "Nous donnons des idées mais cet atelier est basé également sur ce que les gens désirent faire. Il permet aussi aux personnes de se rencontrer et de voir du monde afin de partager leurs idées et leurs petites astuces". Cet atelier se déroule tous les jeudis de 14 heures à 16h30 au centre social. Les œuvres seront présentées lors du festival des talents 2012. Renseignements au 03-23-07-78-79.
Durant la deuxième quinzaine du mois de septembre, un vol de croskillettes (rouleau servant à émietter la terre) a eu lieu alors que celles-ci étaient dans un champ situé au lieu-dit "La Bergeber". Près de 200 kilogrammes de fonte ont ainsi été volés.
Condamnés en juin 2010 à de la prison ferme à Saint-Quentin, les Betems ont été innocentés en appel à Amiens. En cause, leurs gardes à vue.
La contestation des conditions de garde à vue a donc eu raison d'un dossier chaud qui avait tenu en haleine la justice pendant plusieurs années. L'ancien conseiller régional CPNT Alain Betems avait écopé de six mois de prison ferme et 75 000 euros d'amende en première instance (AN du 1er juillet 2010). Il avait été relaxé du chef de recel d'abus de bien sociaux, mais déclaré coupable de délit de banqueroute. Son fils Vincent avait écopé de la même peine pour complicité de banqueroute. La société Betems avait connu des difficultés financières en 2003. A la suite d'un mise en liquidation judiciaire, les créanciers n'étaient plus payés, mais les gérants avaient créé une nouvelle société baptisée « Pose picarde » pour y transférer les activités. Les avocats d'Alain Betems, Mes Jérôme Crépin et François Saint-Pierre, annoncent dans un communiqué que la cour d'appel d'Amiens vient d'annuler ce jugement de première instance. Devant la Cour, les avocats déclarent avoir « soulevé différents moyens de nullité, notamment quant aux conditions dans lesquelles leurs clients avaient été placés en garde à vue sans bénéficier des droits prévus à cet effet, notamment le droit au silence et le droit à l'assistance d'un avocat ».
Dans son arrêt rendu du 31 août 2011, la Chambre Correctionnelle de la Cour d'Appel d'Amiens a donc, précisent-ils, « annulé l'ensemble des gardes à vue mais a également prononcé l'annulation du jugement rendu par le tribunal Correctionnel de Saint-Quentin sur l'ensemble de ses dispositions ». Pour la défense, « la Cour d'Appel a fait une stricte application des évolutions récentes de la jurisprudence. En prononçant l'annulation du jugement rendu par le Tribunal Correctionnel de Saint-Quentin, la Cour met hors de cause Alain, Cyril, Vincent et Izabella Betems ».
Sameid après-midi, le maire Alex Lesbros a eu l'agréable mission d'unir les destinées de Christophe Oget, agent SNCF demeurant à Livry-Gargan (Seint Saint Denis), et Sandrine Bart, opéteur CTP, domiciliée dans la commune.
Ils se sont mariés en présence d'Aymeric Oget, Mélanie Oget, Kévin Gillingham et Annie Messaglio, leurs témoins respectifs.
En cette heureuse circonstance, L'Aisne Nouvelle adresse ses vœux de bonheur aux jeunes époux et ses félicitations aux familles.
Blessé dans une chute de moto à Vendeuil il y a tout juste une semaine, le jeune Saint-Quentinois Dylan Verdière est décédé ce week-end.
La moto cinquante centimètres cubes sur laquelle il s'est tué, il se l'était offerte "la veille de l'accident", grâce au cadeau de ses proches pour le remercier de son aide dans l'entreprise familiale.
Dylan Verdière, dix-sept ans, était scolarisé au lycée de l'ameublement, rappellent, abattus, son oncle et son grand-père, Geoffrey et Jean-Loup Verdière. Il se destinait à la maçonnerie, et prévoyait un apprentissage à partir de la rentrée prochaine, dans cette même entreprise familiale.
Ses proches n'auraient jamais imaginé que ce cadeau l'aurait mené à la mort.
Aujourd'hui, tous sont sous le choc. Mais aussi tout le village de Vendeuil, où le drame s'est déroulé il y a une semaine, dimanche 26 (AN du lundi 27 juin).
« Sa grande passion, la pêche »
Cette jeune vie pleine de projets s'est donc brutalement terminée. Depuis une semaine, le jeune homme luttait contre la mort à l'hôpital de neurologie chirurgicale à Lille, où il avait été transféré dès le lendemain du drame.
"Sa grande passion, c'était la pêche, se souvient l'oncle, qui veut lui rendre hommage. On y allait ensemble chaque semaine, il a appris avec moi."
Sur les circonstances de l'accident, la famille endeuillée tient à rappeler : "Il portait bien un casque, qui n'était pas sanglé. Et puis, ce dimanche, dans la grande rue de Vendeuil alors qu'il circulait à moto, il a aperçu un ami. Il s'est retourné pour lui faire signe. La moto a dévié sur la gauche. Lui a été projeté contre un mur."
En tombant, le garçon a percuté le coin d'une maison. Le choc a été extrêmement violent.
Les sapeurs-pompiers de La Fère, immédiatement intervenus, ont transporté Dylan, dans un état très sérieux, au centre hospitalier de Saint-Quentin, avant son transfert à Lille.
C'est à présent pour les proches l'heure du recueillement. La date des obsèques n'était pas encore connue hier soir.
Blessé dans une chute de moto à Vendeuil il y a tout juste une semaine, le jeune Saint-Quentinois Dylan Verdière est mort ce week-end.
Le Saint-Quentinois de 17 ans, victime dimanche d'un accident de moto dimanche après-midi à Vendeuil a été transféré au CHR de Lille. Le pronostic vital serait engagé.
Le jeune homme, qui passait le week-end chez son grand-père, avait lourdement chuté dans la rue de l'hôtel-Dieu, alors qu'il était au guidon de sa moto. Il est retombé sur l'arête du mur d'une habitation.
Il a d'abord été conduit à l'hôpital de Saint-Quentin, mais l'état de ses blessures a nécessité son transfert vers Lille.
Un garçon de 17 ans a été très gravement touché dimanche après-midi après un accident de moto. Il aurait chuté tout seul.
La nouvelle a vite fait le tour du village. Sur la fête foraine qui battait son plein dimanche après-midi, nul n'ignorait que quelques instants plus tôt un accident grave s'était produit non loin de là.
Près de La Poste plus précisément, rue de l'Hôtel-Dieu. Il était 17 heures lorsque le drame s'est produit. "Il a perdu le contrôle de la moto et il est tombé tout simplement, précise le meilleur ami de la victime qui habite à 20 mètres du lieu de l'accident. J'attends les nouvelles de l'hôpital, j'espère que ça va aller," conclut-il les larmes aux yeux. Il n'en dira pas plus. Lui n'a pas vu l'accident, juste entendu un gros bruit. En tombant, le garçon de 17 ans a violemment percuté le coin d'une maison.
Une moto achetée la veille
Le propriétaire de l'habitation n'a rien vu non plus. "Quand je suis arrivé, les secours étaient déjà là, je ne sais pas ce qui a bien pu se passer".
La victime est originaire de Saint-Quentin. Elle vient souvent à Vendeuil chez son grand-père. Lundi après-midi, elle était au guidon d'une moto 50 centimètres cubes. Elle descendait la rue en direction du pont.
La raison de sa perte de contrôle reste mystérieuse. Les gendarmes de Ribemont ont désormais la charge de savoir ce qui a bien pu se passer. Il semblerait que le jeune homme venait d'acquérir l'engin la veille. Un élément qui pourrait alimenter la thèse d'un manque de maîtrise tout simplement. Les sapeurs-pompiers de La Fère l'ont transporté au centre hospitalier de Saint-Quentin dans un état très sérieux. Dimanche soir, il était toujours entre la vie et la mort.
Hier peu après 17 heures à Vendeuil, un jeune motard a perdu le contrôle de son deux-roues. Il a violemment percuté l'arête d'un mur. Le pronostic vital est engagé.
VENDEUIL était en fête durant tout le week-end et sur la place du village, tournaient les manèges. Au même moment, à quelques mètres de là, rue Hôtel-Dieu, Dylan, au guidon de son deux-roues, monte la rue qui mène sur la place. Après un croisement, il se retourne, histoire de voir s'il n'aperçoit pas une de ses connaissances. C'est à ce moment qu'il perd toute maîtrise de sa mobylette. Il se déporte sur la gauche de la chaussée, tape dans le trottoir puis continue à rouler, une vingtaine de mètres avant de s'encastrer dans l'arête d'un mur d'une habitation. Dylan chute, son casque est éjecté, il sera retrouvé une quinzaine de mètres plus loin.
Prévenus, les secours viendront de La Fère, renforcés par l'équipe du Smur. Dylan 17 ans, domicilié à Saint-Quentin est allongé sur le sol, gravement blessé, il souffre entre autre, d'une fracture du crâne. Des soins lui seront donnés pendant de longues minutes avant qu'il ne soit transporté au centre hospitalier de Saint-Quentin dans un état jugé sérieux.
Les gendarmes de la communauté de brigades de Ribemont étaient eux aussi sur les lieux afin de procéder au constat d'usage. Dylan était venu chez son grand-père, un artisan domicilié à Vendeuil.
"J'avais dit à Dylan, c'est la fête ce week-end, viens donc avec nous, tu retrouveras tes copains". Une bien mauvaise idée conclut Jean-Louis, le grand père qui craint pour la vie de son petit-fils. "Le médecin n'était pas rassurant dans ses propos, bien au contraire", conclut-il. Le pronostic vital est engagé.
Il a été finalement transporté à l'hôpital de Lille dans un état critique.
Tout est parti, il y a trois ans avec l'association des parents d'élèves. Associations et municipalité avaient récidivé cette fête des voisins. Vendredi soir, ils étaient nombreux, rue de la Maladrerie. Une grande table a été dressée au milieu de la rue. Chacun avait amené entrées, viandes, fromage, boissons et gâteaux.
Comme les traditionnels défilés syndicaux, le concours de la Pétanque Laneuvilloise coïncidant avec la fête du travail aura été un petit premier mai partagé parfois en famille comme chez les Dherse de Laon (notre photo).
Avec une participation de 117 doublettes, le temps des records semble bien loin.
Le concours sénior a réuni un plateau de grande qualité dont sortaient vainqueurs Jackie Verdier et Renaud Prunet de Montmirail, lesquels se sont imposés en finale à Dominique Marimoutou de la Pétanque Laneuvilloise et Jérémy Matczyk de Soissons.
Remporté par les Orignyquoises Pascale Follin et Corinne Carré, le concours féminin n'a réuni que 14 équipes, "une misère", selon l'avis du président Willy Lacroix et la confirmation de l'appauvrissement du plateau féminin constaté depuis le début de saison.
Bilan tout aussi alarmant chez les cadets, seulement au nombre de six. A tel point que le concours en doublettes initialement prévu fut transformé en un "tête à tête" que remportait la Vervinoise Justine Watrin.
Valentin Brito et Florian Laplace de Vendeuil remportaient le concours des minimes convoité par seulement 8 doublettes.
Une quinzaine de personnes ont participé, dernièrement, à la 11e randonnée, organisée par la communauté de communes de la vallée de l'Oise.
Grégoire Tortosa, chargé de mission tourisme, leur avait concocté un petit circuit de 8 km à travers la campagne vendeuilloise. Une première sur cette commune chargée d'histoire.
Auparavant, les randonneurs se sont attardés au niveau de l'église du village, une des quatre de France à avoir deux clochers et deux coqs.
Au Moyen Age, de nombreux tournois avaient lieu à Vendeuil qui à l'époque possédait un chàteau fort et une cendrière.
Toute l'histoire de la commune a été racontée dans une ambiance sympathique.
Il y a huit ans, Jocelyne Chatelain et Michèle Bart avaient pris l'habitude d'aller faire une balade à pied deux fois par semaine. Depuis, le petit groupe a grandi et ils sont une dixaine tous les lundis et jeudis matin au départ à 9h de la place de la mairie. Une entente de personnes de Vendeuil et de Remigny qui marche pour le plaisir et à chacun son rythme. Une balade d'une heure et demie dans la vallée de l'Oise et suivant la météo, le parcours peut changer. Lorsqu'il pleut, les marcheurs privilégient le bitume mais lorsqu'il fait beau, ils empruntent les petits chemins à travers la campagne. Toutes les personnes intéressées peuvent venir au rendez-vous de la place de la mairie le lundi et jeudi matin, c'est gratuit et ça fait du bien pour la santé.
Le comité des fêtes de Dallon vient d'organiser son traditionnel concours de belote dans les locaux de la nouvelle salle des fêtes. Vingt équipes y ont participé.
Comme d'habitude, toutes les parties se sont déroulées dans une très bonne ambiance et la convivialité.
La présidente Fernande Briffoteaux était satisfaite de la bonne participation des joueurs. L'animation de la soirée a été réalisée par toute l'équipe du comité des fêtes. En fin de soirée, tous les participants ont été récompensés.
En voici le classement : 1. Colette Roger et Guy Roger de Seraucourt-le-Grand, 2. Georges Delot et Ginette de Vendeuil, 3. Sébastien et Jean-Luc de Saint-Quentin.
Un ouvrier a perdu la vie jeudi vers 17 heures, à Brissay-Choigny, dans une chute de grue à la ballastière. Jean-Jacques Pruvot était bientôt retraité.
La grue gît dans l'eau. Autour, extrêmement choqués, les collègues, et le patron de la malheureuse victime, âgée de 59 ans.
Jeudi, 17 heures, dans la ballastière de Brissay-Choigny, au nord de La Fère, sur la route de Vendeuil. Jean-Jacques Pruvot, ouvrier de l'entreprise Leriche originaire de Vadencourt qui était en train de creuser avec sa grue pour extraire des cailloux dans la ballastière (carrière de ballast), vient de chuter.
L'homme est tombé dans l'eau avec son engin. Il est retrouvé mort noyé dans la cabine. Le long du canal, le chemin est occupé par les secours. Les tapis roulants par lequel on mène le gravier aux péniches sont arrêtés.
Les gendarmes de la brigade territoriale de Moÿ-de-l'Aisne-Ribemont et de Saint-Quentin, sous les ordres du numéro 2 de la compagnie le capitaine Jean-Marc Rozé, se sont rendus sur les lieux du drame. Le maire de Brissay-Choigny Philippe Diehl, lui aussi sur place, confie son désarroi sur cet accident qui endeuille une famille axonaise (lire par ailleurs).
Les plongeurs pour enquêter
Malaise ou défaillance technique ? Vingt-quatre heures après la tragédie, hier après-midi, des gendarmes plongeurs étaient sur place pour enquêter. Un malaise pourrait en effet être à l'origine de la chute ; mais pour l'instant aucune thèse n'est avancée. Le conducteur de l'engin aurait pu faire une fausse manœuvre. Son patron, Eric Leriche, exclut cette hypothèse : "C'est un ouvrier qui connaissait son travail. Cela fait dix-neuf ans qu'il travaille dans l'entreprise, et quatre ans sur le site de Brissay-Choigny."
Jean-Jacques Pruvot, domicilié à Vadencourt, père de famille, a perdu la vie à l'aube de sa retraite, comme le confiait son patron. "Il devait être en retraite, mais avec les nouvelles législations, il devait faire un an de plus."
Déjà des accidents
Ce type d'accident fatal n'est malheureusement pas une première. Il y a sept ans, l'entreprise Leriche a déjà déploré un grutier tombé et mort noyé, dans une sucrerie, à Bucy-le-Long. En 2010, un autre grutier d'une autre entreprise s'en était cette fois sorti de justesse, au parc d'Isle à Saint-Quentin.
DEVOUE A VADENCOURT
Jean-Jacques Pruvot est né à Vadencourt le 19 avril 1952. Marié à Marie-Pascale, depuis 27 ans, il a élevé quatre enfants : trois garçons, Yan, Mickaël et Romain, et une fille, Déborah.
Il a d'abord travaillé à l'entreprise Gorez à Guise. Depuis vingt-trois ans, il était employé comme grutier à l'entreprise Leriche. Elu conseiller municipal en 1995, il est nommé (suite au décès du maire Philippe Cochet) adjoint aux fêtes. En 2008, il présente sa propre liste, mais est élu comme conseiller municipal dans l'opposition.
Passionné de football, il est joueur ; et depuis trente ans, il officiait comme arbitre officiel de district au club de l'US Vadencourt. Il était aussi un grand supporter du stade de Reims.
Jean-Jacques s'est beaucoup investi pour son village. Il était apprécié de tous. Bon bricoleur, il n'hésitait jamais à rendre service aux autres. Il laissera un vide dans la commune.
Le département de l'Aisne est en vigilance "orange inondations" depuis vendredi dernier. Le niveau des cours d'eau avait fortement augmenté en raison du redoux et des précipitations. C'est le nord du département et en particulier la Thiérache qui a été concerné dès le début de la crue. Le tronçon de l'Oise Amont (l'Oise et la Serre) a donc été placé en alerte orange par le service de vigilance des crues. (Actualisation à 21h30).
SITUATION ACTUELLE Une crue largement débordante se situe actuellement sur le secteur de Condren à l'amont de ce tronçon. Le pic a été atteint à Condren en fin de matinée. Le niveau, passé de 3,02 m à 12h00 à 3,00 m à 18h00, restera stable pour les prochaines heures. Chutes de pluie et neige mêlées annoncées pour la matinée de mardi. Sur la commune de La Fère, 35 foyers sont encore privés d'électricité (rétablissement de 456 foyers vers 20h00). Vous pouvez suivre le niveau sur le site internet www.vigicrues.gouv.fr
Compte tenu du bulletin de vigilance "orange" émis par Meteo France pour des phénomènes de crues et au regard des routes qui sont actuellement barrées en raison des inondations, le conseil général de l'Aisne, en concertation avec la péréfecture de l'Aisne et l'inspection académique a décidé d'annuler les transports scolaires desservant les établissements scolaires de La Fére demain. Les transports scolaires sont rétablis dans les secteurs de Chauny - Tergnier - Moÿ-de-l'Aisne - Ribemont - Mont-d'Origny. Toutefois, des perturbations pourraient être rencontrées dans les communes de Beautor et de Séry-lès-Mézières. Il est recommandé aux parents d'accompagner leurs enfants au point d'arrêt et d'attendre environ 15 à 20 minutes au-delà de l'heure de desserte habituelle, afin de s'assurer du passage de l'autocar.
AUTRES ROUTES COUPEES ... RD 421 entre Vendeuil et Brissay ...
EVOLUTION PREVUE Du point de vue météorologique, une accalmie est observée en cette journée de lundi sur les bassins les plus affectés par les crues : la Sambre et l'Oise.
Sur le bassin de l'Oise, le pic de l'onde de crue concerne Condren où les niveaux se stabilisent en ce lundi après-midi. En aval de Condren, sur la partie moyenne de l'Oise, les niveaux montent avec la propagation de l'onde de crue et des débordements sont prévus.
Sur le bassin de la Sambre, alors que la décrue est amorcée sur l'amont, le niveau d'eau se stabilise à la station de Maubeuge.
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